JERUSALEM (AP) — L’armée israélienne a annoncé dimanche un cessez-le-feu d’une journée le long d’une route dans le sud de Gaza. Aide humanitaire Livraisons à des Palestiniens désespérés qui subissent une crise humanitaire alimentée par la guerre, qui en est maintenant à son neuvième mois.
La « pause tactique » annoncée par l’armée, qui s’applique à environ 12 kilomètres de route dans la région de Rafah, est bien loin d’un cessez-le-feu complet dans le territoire assiégé par la communauté internationale. Y compris le principal allié d’Israël, les États-Unis. Si cela dure, cela pourrait contribuer à limiter certaines des revendications des Palestiniens, qui se sont encore accrues avec l’incursion israélienne à Rafah ces dernières semaines.
L’armée a déclaré que la suspension serait en vigueur de 8h00 (05h00 GMT) à 19h00 (16h00 GMT). Ces suspensions auront lieu tous les jours jusqu’à nouvel ordre.
La suspension vise à permettre aux camions d’aide d’atteindre le point de passage de Kerem Shalom, situé à proximité, sous contrôle israélien, principale porte d’entrée de l’aide, et de se rendre en toute sécurité à l’autoroute Salah al-Din, la principale route nord-sud, a indiqué l’armée. Le passage pose problème depuis que les forces terrestres israéliennes se sont installées à Rafah début mai.
Le COGAT, l’organisme militaire israélien qui supervise la distribution de l’aide à Gaza, a déclaré que cet itinéraire augmenterait le flux d’aide vers d’autres parties de Gaza, notamment Khan Younis, Muwasi et le centre de Gaza. Les approvisionnements arrivent au nord de Gaza, durement touché, une des premières cibles de la guerre, à un carrefour au nord.
L’armée a déclaré que la suspension commencerait dimanche Les musulmans de Gaza et d’ailleurs commencent à célébrer la grande fête de l’Aïd al-AdhaCela est intervenu après des discussions avec les Nations Unies et les agences d’aide internationale.
Suite aux critiques des extrémistes du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, opposés à un cessez-le-feu, l’armée a déclaré qu’il n’y aurait pas de fin aux combats dans d’autres parties du sud de Gaza et qu’il n’y aurait aucun changement dans les flux d’aide en général.
Les agences humanitaires, dont l’ONU, n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires. L’ONU pour les Palestiniens Scott Anderson, directeur des affaires de Gaza pour l’agence, a déclaré à CNN qu’il espérait que le moratoire « apporterait une aide indispensable à la population ».
L’impasse sur la route du sud est celle d’Israël et du Hamas Commentaires sur la dernière proposition d’armistice, un plan présenté par le président Joe Biden dans le cadre de la poussée diplomatique la plus concentrée de l’administration en faveur d’un cessez-le-feu et de la libération des otages détenus par le groupe militant. Bien que Biden ait décrit le plan comme un plan israélien, Israël ne l’a pas pleinement adopté et le Hamas a exigé des changements inacceptables pour Israël.
Alors que les combats se poursuivent sans relâche, Israël a annoncé dimanche les noms de 11 soldats tués lors des récentes attaques à Gaza, dont un décédé des suites de blessures subies lors d’une attaque la semaine dernière. Le nombre de soldats tués depuis qu’Israël a commencé son invasion terrestre de Gaza l’année dernière a atteint 308. Les responsables israéliens affirment que le Hamas a tué 1 200 personnes et en a pris 250 en otages lors de son attaque du 7 octobre. Plus de 37 000 Palestiniens ont été tués dans les combats à Gaza, dirigé par le Hamas, selon les responsables de la santé.
L’offensive militaire israélienne contre le Hamas, déclenchée par l’attaque du groupe militant du 7 octobre, a plongé Gaza dans une crise humanitaire, selon l’ONU. Il a déclaré que la famine était généralisée et que des centaines de milliers de personnes étaient au bord de la famine. La communauté internationale a exhorté Israël à faire davantage pour désamorcer la crise Continuez à vous battreLes livraisons d’aide ont été compliquées tout au long de la guerre, y compris à Rafah.
Du 6 mai au 6 juin, l’ONU a reçu en moyenne 68 camions d’aide par jour, selon les chiffres du bureau humanitaire de l’ONU, OCHA. Cela représente une augmentation par rapport aux 168 camions par jour d’avril et bien loin des 500 camions par jour dont les groupes humanitaires disent avoir besoin.
Les flux d’aide vers le sud de Gaza ont diminué à mesure que les besoins humanitaires augmentaient. Plus d’un million de Palestiniens, dont beaucoup ont déjà été déplacés. Il a fui Rafah après l’invasion, se rassemblant dans d’autres parties du sud et du centre de Gaza. La plupart croupissent désormais dans des camps de tentes accroupies avec des égouts à ciel ouvert dans les rues, utilisant des fossés comme latrines.
COGAT affirme qu’il n’y a aucune barrière à l’entrée pour les camions. Du 2 mai au 13 juin, 8 600 camions de tous types, humanitaires et commerciaux, sont entrés à Gaza, soit une moyenne de 201 par jour. Mais une grande partie de cette aide s’est accumulée aux carrefours et n’a jamais atteint sa destination finale.
Shimon Friedman, porte-parole du COGAT, a déclaré que le stockage par Kerem Shalom de sa cargaison dans la bande de Gaza était la faute de l’ONU. Il a déclaré que les agences avaient « des problèmes logistiques fondamentaux qui n’ont pas été résolus », notamment une pénurie de camions.
L’ONU nie ces allégations. Ça dit Combats entre Israël et le Hamas L’ONU à Gaza Il est très dangereux pour les camions de se rendre à Kerem Shalom, près de la frontière avec Israël.
Il indique également que les livraisons ont ralenti parce que l’armée israélienne doit autoriser les chauffeurs à se rendre sur le site, un système qui, selon Israël, est conçu pour protéger les chauffeurs. En raison de l’insécurité, des camions d’aide ont dans certains cas été pillés par des foules alors qu’ils traversaient les routes de Gaza.
Le nouvel arrangement vise à réduire la nécessité de coordonner les livraisons en offrant chaque jour une fenêtre ininterrompue de 11 heures pendant laquelle les camions peuvent entrer et sortir du passage à niveau.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si l’armée assurerait la sécurité des camions humanitaires sur l’autoroute.