Cité du Vatican, novembre. 15 (Reuters) – Le Vatican a confirmé l’interdiction faite aux catholiques de devenir francs-maçons, une société secrète vieille de plusieurs siècles, longtemps considérée avec hostilité par l’Église catholique et estimée à six millions de membres dans le monde.
En raison de l’incompatibilité entre la doctrine catholique et la franc-maçonnerie, il est interdit à un fidèle d’être un membre actif de la franc-maçonnerie, a indiqué le bureau doctrinal du Vatican dans une lettre publiée mercredi par les médias du Vatican.
En réponse à un évêque des Philippines alarmé par le nombre croissant de francs-maçons dans son pays, le 13 novembre 2014. Le 13, il est signé par le pape François.
Le même bureau a déclaré la semaine dernière que les personnes transgenres peuvent être baptisées, servir de parrains et de témoins lors des mariages catholiques.
La lettre sur les francs-maçons cite une déclaration de 1983 signée par feu le pape Benoît XVI, déclarant que les catholiques de l’époque étaient « en grave péché dans les associations maçonniques et ne pouvaient pas recevoir la Sainte Communion ».
Les loges maçonniques sont généralement des sociétés réservées aux hommes associées à des symboles et des rituels obscurs. Ils sont parfois liés à des théories du complot qui prétendent une influence indue sur les affaires mondiales.
Selon la Grande Loge Unie d’Angleterre, la franc-maçonnerie moderne est « l’une des plus anciennes organisations sociales et caritatives au monde », enracinée dans les traditions des tailleurs de pierre médiévaux.
Le nombre de membres de la franc-maçonnerie mondiale est estimé à environ six millions, avec 180 000 membres masculins dans le groupe et 5 000 autres dans deux loges féminines parallèles en Angleterre.
Il cite le prince Philip, époux de la reine Elizabeth, l’ancien Premier ministre Winston Churchill, le regretté acteur Peter Sellers, l’ancien entraîneur de football anglais Alf Ramsey et les écrivains Rudyard Kipling et Arthur Conan Doyle comme célèbres francs-maçons du passé.
Reportage d’Alvis Armellini, édité par Nick MacPhee
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